Thomas Auphan (LATP) - Jeudi 31 mars à 16h30 - Frumam.
Le projet de réacteur à fusion nucléaire ITER, bien qu'étant expérimental, demande beaucoup d'efforts de simulation numérique pour anticiper le fonctionnement de la machine et comprendre les phénomènes observés (dans des réacteurs plus petits). On peut modéliser grossièrement l'écoulement du plasma proche de la paroi du réacteur par un système d'équations aux dérivées partielles de type hyperbolique. Pour résoudre numériquement ces équations de conservation, il est naturel d'utiliser des schémas de type volume finis que l'on présentera dans cet exposé. Enfin, comme les domaines physique étudiés sont bornés, il convient de s'intéresser à ce qu'il se passe au bord avec les conditions aux limites. C'est là qu'interviennent les méthodes de pénalisation en facilitant la prise en compte des conditions aux limites.